Un craquage de slip... estival ! Pour ceux qui comme moi prennent leurs grandes vacances fin août ou début septembre, il faut bien s'occuper entre temps ;-) En lisant par exemple d'anciens billets de blogueuses (et blogueurs) exprimant leurs coups de cœur pour tel ou tel livre, puis en poussant la porte d'une librairie ... Et comme les cépages cette année, la récolte a été plutôt bonne ;-)
1. Les disparus de Daniel Mendelsohn : je me souviens d'avoir croisé ce pavé en librairie à plusieurs reprises mais à l'époque je n'avais pas sauté le pas. Comment ai-je fait pour ne pas lire ce chef d’œuvre ? Daniel Mendelsohn va remonter le temps pour comprendre ce qui est arrivé à son grand-oncle Shmiel, son épouse et leurs quatre filles dont il sait seulement qu'ils ont péri dans l'Est de la Pologne en 1941. Après avoir découvert des lettres déchirantes dans lesquelles Shmiel demande de l'aide à son frère installé en Amérique, l'écrivain décide de leur redonner une voix. Hâte de lire ce pavé de 930 pages, mais je ne doute pas que je vais plonger en apnée dans ma lecture !
2. Fakirs d'Antonin Varenne : je rêve toujours d'acheter son dernier roman car j'avais adoré son livre Trois mille chevaux vapeur et je n'ai lu que du bien de Fakirs. Aussi, je n'ai pas trop hésité en l'achetant. Le Point le surnommait le nouveau pape du roman policier. "Je ne crois pas aux accidents. Ni aux suicides. J'enquête sur des meurtres", telle est la philosophie du commissaire Guérin. La victime ? Un ancien fakir, Américain, ancien Marine, homosexuel et héroïnomane - rien que ça ! Mustgrave meurt sur scène, à Paris. Son meilleur ami John va demander de l'aide au commissaire Guérin, relégué au service des Suicides du 36 Quai des Orfèvres. Je pense que je ne vais pas résister longtemps !
3. Et de retour dans la librairie, je tombe sur Le mur, le Kabyle et le marin d'Antonin Varenne ! Même collection et encore une histoire qui mêle passé et présent, ici la guerre d'Algérie et un flic le jour qui boxe la nuit pour le compte d'un mystérieux commanditaire. Prix Quais du Polar 2012.
4. L'arbre aux haricots de Barbara Kingsolver : c'est Marie-Claude qui m'a fait découvrir cet auteur en la choisissant pour son challenge 50 Etats 50 romans (pour l'Arizona). Je n'ai pas pu résister en le voyant en rayon, car je ne pensais pas le trouver à Nantes aussi facilement. L'histoire est effectivement palpitante : Lorsque Taylor Greer décide de quitter le Kentucky, elle compte rouler au volant de sa coccinelle vers l'Ouest jusqu'à ce que sa voiture rende l'âme. Mais sur le parking d'un bar, elle croise une petite Indienne - cette rencontre va totalement bouleverser son destin...
5. Rédemption de Matt Lennox : C'est en lisant une chronique signée de..., son nom m'échappe, que j'ai eu envie de le lire. Je n'avais pas noté le titre, ni le nom de l'auteur à l'époque mais en le trouvant en librairie, j'ai eu comme une révélation ! Et ma chronique ne devrait pas tarder, car je l'ai lu dans la foulée !
6. Le cœur est un chasseur solitaire de Carson McCullers : j'ai eu une sorte de crise qui m'a poussé à faire toutes les librairies d'occasion pour mettre la main dessus. Je suis allée dans une librairie prête à acheter le livre en neuf et ils ne l'avaient pas ! Finalement j'ai réussi à mettre la main dessus dans une édition Biblio du Livre de Poche que j'aime beaucoup. J'imagine que tout le monde a déjà lu ce classique de la littérature américaine, moi j'ai hâte de partir à la rencontre de Mick, pauvre et passionnée de musique, l'adolescente promène son petit bonhomme à travers les rues d'une ville du Sud.
7. La ballade du café triste de Carson McCullers : c'est en cherchant désespérément le roman précédent que j'ai croisé celui-ci une première fois, publié dans la même collection. Raisonnable je l'ai reposé à sa place, mais en me rendant une deuxième fois en librairie, impossible de résister une seconde fois. Hop, emballé !
8. Les jeux de la nuit de Jim Harrison : déjà, c'est signé Jim. Donc rien à dire, mais en plus il s'agit d'un recueil de trois nouvelles. Donc achat obligatoire ! Je vous mets l'eau à la bouche ? "Une jeune fille en quête de vengeance, un homme mût à la recherche de l'âme sœur, un autre en proie à des accès de violence les nuits en pleine lune..".
9. Le pull-over rouge de Gilles Perrault : pour mes lecteurs français, le titre dit tout. Pour les québécois, sachez que ce livre a totalement remis en question la peine de mort en France. Le dernier condamné à mort (et exécuté) a été en parti jugé coupable à cause de ce pull-over rouge, qui pourtant ne lui allait absolument pas. L'auteur avait mené sa propre enquête et avait démonté un à un tous les éléments en charge. Depuis, de nombreuses personnes ont remis en doute la culpabilité de ce jeune condamné (22 ans).
10. Banzaï de Carlos Bernatek : Les Editions de l'Olivier ont traduit ici l’œuvre d'un romancier majeur de la littérature argentine. L'histoire m'a vraiment attirée : "En simulant sa propre mort, il a quitté femme, enfant et travail. Du fond de sa mémoire ressurgit son enfance : une petite ville des années 1960, le crash d'un avion bimoteur, la disparition d'une camarade et, mêlés à la population locale, d'anciens officiers nazis en fuite.. A mesure que les souvenirs affluent, ce mystérieux personnage tente d'affronter les démons du passé.
11. Féroces de Robert Goolrick : c'est en me promenant sur un blog que j'ai découvert plusieurs billets sur Robert Goolrick et son coup de cœur pour ce romancier atypique. J'avoue que j'ai un peu peur de me lancer dans la lecture de ce livre culte car le sujet n'est pas franchement gai. Il va falloir que je me trouve des lectures plus légères !
Les Goolrick étaient des princes. Et tout le monde voulait leur ressembler. C'étaient les années 50, les femmes se faisaient des coiffures sophistiquées, elles portaient des robes de taffetas ou de soie, des gants et des chapeaux, et elles avaient de l'esprit. Les hommes préparaient des cocktails, des Gimlet, des Manhattan, des Gibson, des Singapore Ming, c'était la seule chose qu'ils prenaient au sérieux. Dans cette petite ville de Virginie, on avait vraiment de la classe, d'ailleurs on trouvait son style en lisant le New Yorker. Chez les Goolrick, il y avait trois enfants, tous brillants. Et une seule loi: on ne parle jamais à l'extérieur de ce qui se passe à la maison. À la maison, il y avait des secrets. Les Goolrick étaient féroces.
12. Arrive un vagabond de Robert Goolrick : le dernier livre paru en poche - vu son petit prix, je l'ai pris en même temps que Féroces. J'espère avoir le coup de foudre pour ce romancier car dorénavant j'ai deux de ses livres chez moi. Nous voici projetés à l'été 1948 à Brownsburg. Charlie Beale arrive en ville, chargé de deux valises : l'une contenait quelques affaires et des couteaux de boucher, l'autre une importante somme d'argent. Charlie y tombe amoureux à deux reprises : d'abord, il s'éprit de cette ville paisible de Virginie dont les habitants semblent vivre dans la crainte supportable d'un Dieu plutôt bienveillant. La preuve : il n'y avait encore eu jamais de crime à Brownsburg. Puis Charlie s'éprit d'une femme...
13. Body de Harry Crews : Dorothy Turnipseed quitte sa ville natale avec plein de projets en tête. Elle croise la route de "Muscle", le gourou du body-building qui va la transformer en Shereel Dupont - une des principales candidates au titre de Madame Univers ... C'est alors que la famille de Shereel, des péquenots qui promènent joyeusement leurs masses graisseuses, débarque dans l'hôtel de grand luxe où se tient le concours. Harry Crews nous offre ici une "hallucinante histoire d'excès et de limite qu'il mène jusqu'à son final explosif". Impossible de ne pas l'acheter !
14. 92 jours de Larry Brown - un tout petit livre à 2€ (Folio) qui m'a tenté car il parle du désespoir d'être un jour publié quand on est écrivain.
15. Sarah Thornhill de Kate Grenville, aux Éditions Métailié. Dernier livre acheté et je sens qu'il va ne pas rester longtemps sur mon étagère (d'ailleurs il est déjà sur ma table de chevet). On ne laisse pas bébé Sarah dans un coin ! L'histoire est assez drôle : je trouve ce livre, le zieute, le prend puis je ne sais pas pourquoi, au moment de payer (pour les autres), je le repose. Et puis coup du sort : Métailié publie sur Facebook sa lecture du mois d'août : Sarah Thornhill ! Non mais, si ce n'est pas un message ? Donc me voilà repartie hier soir à sa recherche. Et j'ai bien failli ne plus le trouver ! Un seul exemplaire. Le plus drôle ? Le libraire m'a reconnu et n'a pu s'empêcher de sourire en me voyant de retour si vite !!!
Enfin, je souhaitais terminer ce billet avec les quatre livres que j'ai dénichés à Oxford à la plus célèbre des librairies, Blackwell's. J'aurais pu faire une razzia car Penguin a lancé une nouvelle collection regroupant les grands classiques avec des couvertures magnifiques. Mais je n'avais qu'une micro valise et j'ai décidé de résister (et ce fut difficile !)
Mais finalement, lorsque j'y suis retournée, j'ai décidé de suivre mon instinct qui m'a guidé vers .. le rayon d'auteurs étrangers. Les libraires y indiquaient leurs coups de cœur, j'ai été intriguée par deux auteurs, le premier chilien, l'autre allemand. N'ayant pas beaucoup de place dans ma mini valise, j'ai visé les livres de petite taille et d'auteurs que je ne connaissais pas. Autant faire des découvertes !
Enfin, dernier roman (broché et volumineux) que j'ai rapporté acheté le premier jour : Go set a watchman d'Harper Lee (19) dont je vous ai déjà parlé dans Miscellanées et que j'ai très envie de lire. J'ai lu trois livres pendant mon séjour que j'avais emportés avec moi.
Une
anecdote assez drôle : j'ai retrouvé un jour mes amies professeurs dans
un salon de thé (pour fuir la pluie glaçante) et elles même étaient
allées, de leur côté, à Blackwell's. Et mon amie américaine (l'autre est Lituanienne) me montre ainsi ses
achats : 3 romans, deux du même romancier guatémaltèque Rodrigo Rey Rosa (les livres : The African shore et Severina). J'ai lu le premier chapitre de Severina et
j'ai regretté de ne pas l'avoir acheté mais ma bibli possède tous ses
autres romans (yes !), et le dernier... qui n'est autre que My documents d'Alejandro Zambra ! Ce livre volumineux que j'avais vu et pas acheté. Bon, étant
professeur de littérature sud-américaine, je lui fais confiance (elle
m'a aussi conseillé deux autres romanciers). Je suis donc revenue
d'Oxford avec la ferme intention de lire plus de romans....
sud-américains et j'ai tenu ma promesse puisque je me suis procurée Banzaï et que j'ai créé une liste spéciale Amérique du Sud ;-)
Au total 19 nouveaux venus dans ma bibliothèque ! Heureusement que j'ai fait du tri car sinon ....c'était un peu la cata !
PS : sinon, celles et ceux qui me suivent sur Facedebouc savent que j'ai aussi craqué du côté de Gallmeister - 6 livres ! Oui, rien que ça .. non mais, c'est pas sérieux, hein ?! Lesquels, me direz-vous ? Je vous prépare un billet spécial aussi je garde un peu le suspense. Disons que j'ai encore passé pas mal de temps sur leur catalogue !
PPS : et hop deux autres livres d'occasion, chez Plon et 10/18 du même romancier américain, je vous en reparlerai bientôt !
Soit au total, 27 nouveaux livres ! Pfff... Je n'aurais jamais cru autant acheter !!!
Et vous, des nouveaux venus ? Un petit craquage de bobette côté québécois ?
2. Fakirs d'Antonin Varenne : je rêve toujours d'acheter son dernier roman car j'avais adoré son livre Trois mille chevaux vapeur et je n'ai lu que du bien de Fakirs. Aussi, je n'ai pas trop hésité en l'achetant. Le Point le surnommait le nouveau pape du roman policier. "Je ne crois pas aux accidents. Ni aux suicides. J'enquête sur des meurtres", telle est la philosophie du commissaire Guérin. La victime ? Un ancien fakir, Américain, ancien Marine, homosexuel et héroïnomane - rien que ça ! Mustgrave meurt sur scène, à Paris. Son meilleur ami John va demander de l'aide au commissaire Guérin, relégué au service des Suicides du 36 Quai des Orfèvres. Je pense que je ne vais pas résister longtemps !
3. Et de retour dans la librairie, je tombe sur Le mur, le Kabyle et le marin d'Antonin Varenne ! Même collection et encore une histoire qui mêle passé et présent, ici la guerre d'Algérie et un flic le jour qui boxe la nuit pour le compte d'un mystérieux commanditaire. Prix Quais du Polar 2012.
4. L'arbre aux haricots de Barbara Kingsolver : c'est Marie-Claude qui m'a fait découvrir cet auteur en la choisissant pour son challenge 50 Etats 50 romans (pour l'Arizona). Je n'ai pas pu résister en le voyant en rayon, car je ne pensais pas le trouver à Nantes aussi facilement. L'histoire est effectivement palpitante : Lorsque Taylor Greer décide de quitter le Kentucky, elle compte rouler au volant de sa coccinelle vers l'Ouest jusqu'à ce que sa voiture rende l'âme. Mais sur le parking d'un bar, elle croise une petite Indienne - cette rencontre va totalement bouleverser son destin...
5. Rédemption de Matt Lennox : C'est en lisant une chronique signée de..., son nom m'échappe, que j'ai eu envie de le lire. Je n'avais pas noté le titre, ni le nom de l'auteur à l'époque mais en le trouvant en librairie, j'ai eu comme une révélation ! Et ma chronique ne devrait pas tarder, car je l'ai lu dans la foulée !
6. Le cœur est un chasseur solitaire de Carson McCullers : j'ai eu une sorte de crise qui m'a poussé à faire toutes les librairies d'occasion pour mettre la main dessus. Je suis allée dans une librairie prête à acheter le livre en neuf et ils ne l'avaient pas ! Finalement j'ai réussi à mettre la main dessus dans une édition Biblio du Livre de Poche que j'aime beaucoup. J'imagine que tout le monde a déjà lu ce classique de la littérature américaine, moi j'ai hâte de partir à la rencontre de Mick, pauvre et passionnée de musique, l'adolescente promène son petit bonhomme à travers les rues d'une ville du Sud.
7. La ballade du café triste de Carson McCullers : c'est en cherchant désespérément le roman précédent que j'ai croisé celui-ci une première fois, publié dans la même collection. Raisonnable je l'ai reposé à sa place, mais en me rendant une deuxième fois en librairie, impossible de résister une seconde fois. Hop, emballé !
8. Les jeux de la nuit de Jim Harrison : déjà, c'est signé Jim. Donc rien à dire, mais en plus il s'agit d'un recueil de trois nouvelles. Donc achat obligatoire ! Je vous mets l'eau à la bouche ? "Une jeune fille en quête de vengeance, un homme mût à la recherche de l'âme sœur, un autre en proie à des accès de violence les nuits en pleine lune..".
9. Le pull-over rouge de Gilles Perrault : pour mes lecteurs français, le titre dit tout. Pour les québécois, sachez que ce livre a totalement remis en question la peine de mort en France. Le dernier condamné à mort (et exécuté) a été en parti jugé coupable à cause de ce pull-over rouge, qui pourtant ne lui allait absolument pas. L'auteur avait mené sa propre enquête et avait démonté un à un tous les éléments en charge. Depuis, de nombreuses personnes ont remis en doute la culpabilité de ce jeune condamné (22 ans).

11. Féroces de Robert Goolrick : c'est en me promenant sur un blog que j'ai découvert plusieurs billets sur Robert Goolrick et son coup de cœur pour ce romancier atypique. J'avoue que j'ai un peu peur de me lancer dans la lecture de ce livre culte car le sujet n'est pas franchement gai. Il va falloir que je me trouve des lectures plus légères !
Les Goolrick étaient des princes. Et tout le monde voulait leur ressembler. C'étaient les années 50, les femmes se faisaient des coiffures sophistiquées, elles portaient des robes de taffetas ou de soie, des gants et des chapeaux, et elles avaient de l'esprit. Les hommes préparaient des cocktails, des Gimlet, des Manhattan, des Gibson, des Singapore Ming, c'était la seule chose qu'ils prenaient au sérieux. Dans cette petite ville de Virginie, on avait vraiment de la classe, d'ailleurs on trouvait son style en lisant le New Yorker. Chez les Goolrick, il y avait trois enfants, tous brillants. Et une seule loi: on ne parle jamais à l'extérieur de ce qui se passe à la maison. À la maison, il y avait des secrets. Les Goolrick étaient féroces.
12. Arrive un vagabond de Robert Goolrick : le dernier livre paru en poche - vu son petit prix, je l'ai pris en même temps que Féroces. J'espère avoir le coup de foudre pour ce romancier car dorénavant j'ai deux de ses livres chez moi. Nous voici projetés à l'été 1948 à Brownsburg. Charlie Beale arrive en ville, chargé de deux valises : l'une contenait quelques affaires et des couteaux de boucher, l'autre une importante somme d'argent. Charlie y tombe amoureux à deux reprises : d'abord, il s'éprit de cette ville paisible de Virginie dont les habitants semblent vivre dans la crainte supportable d'un Dieu plutôt bienveillant. La preuve : il n'y avait encore eu jamais de crime à Brownsburg. Puis Charlie s'éprit d'une femme...
13. Body de Harry Crews : Dorothy Turnipseed quitte sa ville natale avec plein de projets en tête. Elle croise la route de "Muscle", le gourou du body-building qui va la transformer en Shereel Dupont - une des principales candidates au titre de Madame Univers ... C'est alors que la famille de Shereel, des péquenots qui promènent joyeusement leurs masses graisseuses, débarque dans l'hôtel de grand luxe où se tient le concours. Harry Crews nous offre ici une "hallucinante histoire d'excès et de limite qu'il mène jusqu'à son final explosif". Impossible de ne pas l'acheter !
14. 92 jours de Larry Brown - un tout petit livre à 2€ (Folio) qui m'a tenté car il parle du désespoir d'être un jour publié quand on est écrivain.
15. Sarah Thornhill de Kate Grenville, aux Éditions Métailié. Dernier livre acheté et je sens qu'il va ne pas rester longtemps sur mon étagère (d'ailleurs il est déjà sur ma table de chevet). On ne laisse pas bébé Sarah dans un coin ! L'histoire est assez drôle : je trouve ce livre, le zieute, le prend puis je ne sais pas pourquoi, au moment de payer (pour les autres), je le repose. Et puis coup du sort : Métailié publie sur Facebook sa lecture du mois d'août : Sarah Thornhill ! Non mais, si ce n'est pas un message ? Donc me voilà repartie hier soir à sa recherche. Et j'ai bien failli ne plus le trouver ! Un seul exemplaire. Le plus drôle ? Le libraire m'a reconnu et n'a pu s'empêcher de sourire en me voyant de retour si vite !!!
Enfin, je souhaitais terminer ce billet avec les quatre livres que j'ai dénichés à Oxford à la plus célèbre des librairies, Blackwell's. J'aurais pu faire une razzia car Penguin a lancé une nouvelle collection regroupant les grands classiques avec des couvertures magnifiques. Mais je n'avais qu'une micro valise et j'ai décidé de résister (et ce fut difficile !)
Mais finalement, lorsque j'y suis retournée, j'ai décidé de suivre mon instinct qui m'a guidé vers .. le rayon d'auteurs étrangers. Les libraires y indiquaient leurs coups de cœur, j'ai été intriguée par deux auteurs, le premier chilien, l'autre allemand. N'ayant pas beaucoup de place dans ma mini valise, j'ai visé les livres de petite taille et d'auteurs que je ne connaissais pas. Autant faire des découvertes !
J'ai donc opté pour :
16. The private lives of trees
d'Alejandro Zambra. Alejandro est la nouvelle sensation littéraire
chilienne. Son dernier livre était bien en évidence (mais trop
volumineux). Et puis j'avoue que le titre m'avait déjà emballé (vous
ai-je parlé de ma passion pour les arbres?!). A l'heure, où vous lirez
ces mots, j'ai fini de le lire et mon billet doit arriver prochainement. La
chance : ma bibli possède ses autres livres que j'ai hâte de découvrir.
17. The new sorrows of young W. d'Ulrich Plenzdorf aux éditions Pushkin. J'ai été attirée par sa petite taille mais surtout par la quatrième de couverture : "I was just a regular idiot, a nutcase, a show-off and all that. Nothing to cry about. Seriously" et la critique du Zeit : "The Catcher in the GDR-Rye".
Mon dernier achat était aussi un coup de cœur des libraires : Girl meets boy d'Ali
Smith (18). Il me fallait bien quand même rapporté un livre signé d'un
auteur britannique. J'avoue que j'adore la photo sur la couverture. Les
critiques sont enjouées et si j'ai trouvé d'autres livres du même
auteur, je n'ai pas pu résister à choisir celui-ci. Une fois à la
caisse, le vendeur m'a confirmé que j'avais fait le bon choix, me
parlant à nouveau du roman de Plenzdorf.
Enfin, dernier roman (broché et volumineux) que j'ai rapporté acheté le premier jour : Go set a watchman d'Harper Lee (19) dont je vous ai déjà parlé dans Miscellanées et que j'ai très envie de lire. J'ai lu trois livres pendant mon séjour que j'avais emportés avec moi.
Au total 19 nouveaux venus dans ma bibliothèque ! Heureusement que j'ai fait du tri car sinon ....c'était un peu la cata !
PS : sinon, celles et ceux qui me suivent sur Facedebouc savent que j'ai aussi craqué du côté de Gallmeister - 6 livres ! Oui, rien que ça .. non mais, c'est pas sérieux, hein ?! Lesquels, me direz-vous ? Je vous prépare un billet spécial aussi je garde un peu le suspense. Disons que j'ai encore passé pas mal de temps sur leur catalogue !
PPS : et hop deux autres livres d'occasion, chez Plon et 10/18 du même romancier américain, je vous en reparlerai bientôt !
Soit au total, 27 nouveaux livres ! Pfff... Je n'aurais jamais cru autant acheter !!!
Et vous, des nouveaux venus ? Un petit craquage de bobette côté québécois ?