Vacances
rime avec lecture et fort heureusement, je n'y ai pas échappé !
Pourtant, les premiers jours, impossible d'ouvrir le moindre ouvrage. Je
me repliais sur les magazines, puis j'ai fouillé dans ma pile de livres
à lire, et j'ai déniché un roman policier de John Dickson Carr, Meurtres à Bowstring datant
de 1934. L'auteur américain se passionne très jeune pour les intrigues
policières. Étudiant, il passe une année à Paris où il dévore les romans
mettant en scène Arsène Lupin et Sherlock Holmes. A son retour en
Amérique, il publie de nombreux romans dont Meutres à Bowstring qui
se passe en Angleterre. L'intrigue m'a vraiment fait penser aux romans
d'Agatha Christie, par contre je dois avouer que la lecture m'a parfois
paru un peu compliquée. J'avais parfois l'impression de lire une
adaptation d'une pièce de théâtre, et difficile de s'y retrouver dans le
puzzle que constitue le château où ont lieu les crimes. Néanmoins, si
vous aimez, comme moi, les romans de Christie, vous aimerez J.D Carr.
J'ai enchainé avec un roman de Jørn Riel, Un curé d'enfer et autres racontars. En
fait de roman, il s'agit plus de nouvelles racontant des bouts de vie
de ces chasseurs trappeurs vivant au nord du Groenland, personnages
atypiques (écrivain, taxidermiste) et tous fabricant de tord-boyaux, à
qui il arrive de drôles de mésaventures. Une amie m'avait prêté ce livre
il y a déjà deux ans sans que je n'ai jamais eu envie de l'ouvrir.
Quelle erreur, j'ai adoré !
On y rit beaucoup et on s'attache à ces hommes qui vivent loin de toute civilisation (et de toute femme). J'ai maintenant très envie de lire les autres romans de Riel.
J'ai enchainé avec le roman célèbre de Jeffrey Eugenides, Virgin Suicides,
publié en 1993. J'avais adoré le film réalisé par Sofia Coppola. J'ai
décidé d'écrire un billet spécifique pour ce roman (que j'ai dévoré).
Patience !
Enfin, j'ai fini mes vacances, avec un polar, prêté par ma famille, L'instinct du mal
de Patricia Cornwell. Je découvre en tapant ces lignes que c'est le
17ème roman mettant en scène le célèbre médecin légiste, Kay Scarpetta.
N'ayant jamais lu un seul de ces livres, je comprends mieux la
difficulté que j'ai ressenti en lisant ce roman. 501 pages, très très
longues ! En regardant les commentaires sur le net, je suis rassurée :
tout le monde est déçu. Un crime est commis mais l'auteur oublie très
vite la victime pour se pencher sur la vie, et le passé du médecin
légiste, on s'y perd très vite ! Le roman souffre d'immenses longueurs
(j'ai fini par ne plus lire que la première et dernière page des
paragraphes et les dialogues). L'auteur, elle-même médecin légiste,
s'est totalement éparpillée. La vie passée des personnages m'a ennuyée,
ces personnages sont souvent à la limite de la caricature. Bref, j'ai
quand même lu les 100 dernières pages afin de connaître la fin.
Depuis, j'ai commencé la lecture de L'aveuglement de
José Saramago, qui lui a valu le Prix Nobel de littérature. Évidemment,
le niveau remonte d'un coup ! Je découvre cet auteur et pour l'instant,
j'aime.
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